Chez Möbius, avant même de concevoir nos vélos éco-pensés, notre mission est claire : dépolluer les villes et accompagner tous les citadins vers une mobilité plus durable. La mobilité à vélo s’impose aujourd’hui comme une alternative incontournable, et pour certains, il est même devenu le mode de transport principal. Et s’il y a bien un exemple à suivre, c’est celui de nos voisins européens !
Dans le Nord, le vélo est roi
Chez nos voisins nordiques, le vélo est une évidence. Les crises pétrolières des années 1970 ont favorisé son adoption comme alternative économique et écologique. À Amsterdam par exemple, 63% des habitants utilisent leur vélo quotidiennement. Aujourd'hui, le vélo est ancré dans la culture locale et soutenu par des politiques de transport axées sur la durabilité.
1) Construire un environnement adapté aux 2 roues
Respirer l’air frais ou se déplacer en ville, faut-il choisir ?
En France, près de 48 000 décès prématurés par an sont attribués à la pollution de l'air, principalement due aux transports, selon l'Agence Santé Publique France. À l'inverse, les pays nordiques, grâce à des politiques de mobilité durable et une réduction des émissions liées aux transports, enregistrent des chiffres bien plus faibles, mettant en lumière l'impact direct d'un modèle de transport plus écologique sur la santé publique. Parmi les plus cyclables au monde, la ville d’Utrecht, aux Pays-Bas, se distingue par son engagement en faveur du cyclisme et de la qualité de l'air. Grâce à des politiques proactives visant à réduire les émissions polluantes, Utrecht a réussi à diminuer le nombre de voitures en circulation, ce qui a contribué à améliorer la qualité de l'air.
Allier mobilité et développement durable devient donc un défi de taille pour toutes les zones urbaines. Les villes françaises comme Nantes, Bordeaux ou encore Paris commencent aussi à mettre en place des initiatives significatives pour promouvoir l'utilisation du vélo. Cependant, accumuler des kilomètres de pistes cyclables perd son sens si la qualité de l'air oblige les cyclistes à respirer l’air de la ville souillée par les pots d’échappement.
Et si prendre son vélo réduirait les accidents de la route ?
Réduire le nombre de véhicules en circulation en faveur du vélo pourrait significativement diminuer les accidents de la route. En France, en 2024, 3 190 personnes ont perdu la vie sur les routes (ONISR). Prendre le vélo, c'est dire adieu aux tragédies d'accidents de voiture et de bus que l'on entend trop souvent. C'est aussi opter pour un mode de transport plus adapté qui protège à la fois la vie, l'environnement et le porte-monnaie. Le vélo reste LA solution écologique, sécuritaire et économique sur les trajets courts de 1 à 5 km. En réduisant le nombre de voitures, on modère les risques d'accidents tout en contribuant à un avenir plus vert.
2) Favoriser des politiques cyclables volontaristes
L’infrastructure, le nerf de la guerre
Miser sur le vélo, c’est pousser les politiques à orienter leur décision en faveur des deux roues. Le Copenhagenize Bicycle-friendly Cities Index, référence absolue du milieu, place depuis 2015 la capitale danoise comme la ville la plus cyclable du monde. Dans cette ville danoise comptant 600 000 résidents, près de 400 000 habitants utilisent quotidiennement le vélo pour se rendre au travail, à l'université ou à l'école. L’usage du vélo dans les grandes villes est encore plus ancré grâce à des infrastructures adaptées : pistes sécurisées, carrefours facilitant le passage des vélos, parkings à deux roues gigantesques : tout est pensé pour favoriser le quotidien des cyclistes. Le résultat de ces investissements ? 35% des déplacements se font à vélo dans la capitale danoise. En France, la part modale du vélo, tous trajets confondus s'élève à moins de 3% un taux deux fois plus faible que la moyenne des pays de l’Union européenne et bien loin du champion hollandais (20 %). Möbius et ses équipements engagés, vient faire bouger les lignes pour que la France soit aussi reconnue en termes de mobilité durable et que chaque cycliste roule dans les meilleures conditions possibles.
Un marché en vogue pour les 2 roues
Les vélotaffeurs, les cyclotouristes et les écolos à vélo… De plus en plus de citadins se laissent séduire par le 2 roues. En ville, certains choisissent le vélo comme mode de transport pour se rendre au travail. Moins de bouchons, plus de places de parking gratuites et faciles d'accès, davantage d’offres de vélo design et confortable, le vélo devient progressivement un choix quotidien, offrant une alternative pratique, économique et respectueuse de l'environnement.
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En vacances, le vélo aussi, devient de plus en plus populaire pour les vacances, grâce aux voies vertes et circuits sécurisés, offrant une alternative éco-responsable sans émissions de CO₂. Cette tendance booste le marché des infrastructures cyclables, avec des villes investissant dans des pistes, des stations de location et des services de maintenance. Grâce aux 19 itinéraires transfrontaliers de l'Eurovélo, les amateurs d’aventures peuvent charger leur bolide et découvrir plus de 40 pays à la force de leur pédalier.
3) Ancrer la culture du vélo chez toutes les générations
Initier les plus jeunes au vélo
Les parents des pays nordiques sont déjà des adeptes du vélo, bien plus qu’en France. Transmettre à leurs enfants cette solution durable et synonyme de liberté, c’est s’assurer que les plus jeunes générations perçoivent le vélo comme une évidence. En Norvège, 64 % des enfants âgés de 5 à 13 ans se rendent à l'école à pied ou à vélo, une belle preuve que le vélo est un mode de transport évident et naturel pour petits et grands. Ce mode de vie durable favorise non seulement une bonne santé, mais aussi un environnement plus propre et plus respectueux pour tous. Les initier au vélo dès le plus jeune âge, c’est la clé d’un avenir plus vert.
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La France lancée sur la bonne voie
Depuis 2020, de nombreux progrès ont été réalisés, avec une part modale qui augmente et des pistes cyclables qui se développent en France. Les pays nordiques ont réussi à faire du vélo un élément central de leur mobilité urbaine, et il est tout à fait possible de suivre leur exemple dans l’hexagone ! Bien que les voitures et les bus ne soient pas voués à disparaitre des villes, le vélo ne doit plus être perçu comme un complément aux transports en commun mais bien comme une véritable priorité. Portée par une prise de conscience écologique et l’envie croissante des citoyens de respirer un air plus pur, cette dynamique du 2 roues est de plus en plus soutenue, notamment par les nouvelles générations. C'est aujourd’hui un challenge collectif où chacun peut faire accélérer cette transition et pousser la France à faire du vélo un pilier de sa politique de mobilité durable !
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